Jeudi 8, sous la direction de Jacques Salabert seulement aujourd’hui, nous nous retrouvons tous dans une grande clairière située à la fusion du GR7 et du GR74. Dès notre arrivée le rare et bel Hypericum hyssopifolium nous accueille. Mais maintes autres intéressantes espèces l’accompagnent. De la liste dressée ici, voici quelques binômes : Althaea hirsuta, Anthyllis montana et vulneraria, Bombycilaena erecta, Calamintha nepeta, Centaurea pectinata, Centhrantus lecoqii, Euphorbia duvalii, Genista hispanica, Hippocrepis comosa, Laserpitium siler, Leucanthemum graminifolium, Lithodora fruticosa, Scorzonera laciniata, Thymelaea sanamunda. Après quoi nous gagnons le plateau de Courcol où nous nous restaurons… puis nous nous remettons à nos investigations. Partout, par centaines, par milliers… des Campanula speciosa, et parmi elles, de ci, de là, Jurinea humilis, Pimpinella tragium, Carex brevicollis, toxique pour les chevaux. Toujours dans les parages, une belle étendue de fraxinelles et en face d’elle, de l’autre côté du chemin, de bellles épiaires soyeuses aux fleurs roses, Stachys heraclea. D’une seconde liste de 24 espèces, voici celles que nous vous présentons : Bupleurum praealtum, Carex hallerana, Fumana ericoides, Helianthemum canum, Linum campanulatum et narbonense, Thalictrrum minus. La journée se termine au bois de Parlatges afin d’y voir l’Ononis rotundifolia, généralement peu fréquent. Aux alentours nous notons encore Carex flacca, Cephalanthera damasonium, Colutea arborescens, Coriaria myrtifolia, Senecio lividus, Viburnum lantana. Mais déjà le retour avec un très bref arrêt à Lodève, pour voir sur un mur la rare Cheilanthes fragrans.
Vendredi 9 : le vendredi étant alors le jour de sortie de l’AMBHHC, nous nous retrouvons donc 25 au lieu de 15. Même direction qu’hier jusqu’au Bousquet d’Orb. De là tout droit jusqu’à Avène. Après avoir traversé la petite ville d’eaux, arrêt un peu plus loin où Jacques nous montre Asplenium alternifolium, hybride entre Asplenium trichomanes et septentrionale, ainsi qu’Anthemis triumfetti. De la liste des espèces relevées dans les parages, nous extrayons : Armeria alliacea, Crucianella angustifolia, Dianthus carthusianorum, Filipendula hexapetala, Rhynchosinapis cheiranthos, Sedum hirsutum, Silene armeria et italica, Solanum dulcamara, Tetragonolobus maritimus, Tolpis barbata. Puis en voiture pour la forêt domaniale des Monts d’Orb où à son entrée nous nous garons. En face, au début d’une piste longeant des moissons croissent des miroirs de Vénus d’un blanc de neige. Descente ensuite dans une combe humide puis grimpée sur un petit plateau et de là courte marche jusqu’à une carrière d’où Henry B. rapportera linarite et brochantite. Quant aux plantes relevées en voici un échantillon : Blackstonia perfoliata, Catananche caerulea, Cephalanthera rubra, Equisetum moorei et telmateia, Paliurus spina-christi, Schoenus nigricans, Scirpus holoschoenus, Tragopogon crocifolius, Vicia gracilis tetrasperma. En début d’après-midi nous roulons de nouveau mais nous nous arrêtons au-delà de Ceilhes, au col de l’Homme Mort où nous pensions trouver Ophrys aveyronensis. D’Ophrys, point, mais une Campanula speciosa de 74 corolles… La journée botanique se termine au col de Gabriac situé à une dizaine de kilomètres au nord de Lunas. Du mini relevé effectué, nous retenons : Althaea hirsuta, Anacamptis pyramidalis, Coleoglossum viride, Euphorbia seguieriana, Lathyrus nissolia, pimpinella peregrina, Vicia bithynica. Et là se termine le stage de Bédarieux, merveilleux et prolifique stage grâce au concours de Jacques Salabert et de Jean Gastesoleil.
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