Les 24 et 25 mars 1995, herborisations dans les Maures avec 12 participants.
Le 24 mars à 13 heures nous nous retrouvons tous, comme convenu, aux Mayons, à l’entrée du camping des Bruyères. Dans les parages de celui-ci, croissent en nombre inouï bien des espèces d’orchidées et beaucoup de leurs hybrides, mais c’est un peu tôt pour les découvrir. Seules quelques-unes sont en fleurs actuellement. Cependant quantités d’autres taxons sont ici présents et intéressants. En voici un échantillon : Alyssum alyssoides, Anemone hortensis, Barlia robertiana, Erica scoparia, Marrubium vulgare, Moenchia erecta, Orchis lactea, Scandix pecten-veneris, Trifolium subterraneum etc. Ensuite nous nous rendons au Mont des Oiseaux où dans le relevé de plantes non rencontrées tout à l’heure nous extrayons les suivantes : Cistus albidus et salvifolius Dorycnium hirsutum et pentaphyllum, Fumaria capreolata, Galactites tomentosa, Ruta angustifolia, Smilax aspera. Maintenant, parcours du tombolo oriental de la presqu’île de Giens jusqu’à son extrémité. Parmi les plantes relevées citons : Allium triquetrum, Arisarum vulgare en fin de floraison, Asphodelus fistulosus, Cistus monspelliensis, Ruscus aculeatus etc. Enfin mention spéciale pour Carpobrotus edulis dont le nom vulgaire de griffes de sorcières lui va à merveille. En effet, espèce introduite pour son attrait, elle envahit tout au grand dam de notre flore indigène.
Le 25 mars, parcours et exploration du massif des Maures avec quelques arrêts herborisations qui ont livré entre autres : Asphodelus ramosus, Calepina irregularis, Calicotome spinosa, Carex hallerana et pendula, Cytisus villosus, Daphne gnidium, Erica scoparioa, Fumaria capreolata, Lamium garganicum et purpureum, Limodorum abortivum, Lupinus angustifolius, Orchis picta, Quercus suber, Rubia peregrina, Rumex bucephalophorus, Silene gallica, Genista monspessulana, Viola odorata. L’après-midi se termine par une herborisation au Cap Camarat situé au sud-est de Ramatuelle. Tout près du phare, on prend un sentier sinuant au travers de bois de chênes-lièges puis de chênes verts, relayés plus bas par des pins d’Alep. Enfin c’est un maquis clairsemé face à un îlot de granite rose. Et là en bord de mer voici le très rare Anthyllis barba-jovis, Limonium minutum aux manchons de toute petites feuilles légèrement échancrées à leur extrémité et Thymelaea hirsuta du littoral méditerranéen mais assez rare cependant. Et là se terminent nos deux jours d’herborisations très fructueuses dans les Maures.
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