Armoy, du 16 juillet au soir au 18, avec 13 participants
Le 16 juillet, après avoir bien roulé, nous voici enfin à Armoy, en Haute-Savoie, à « l’Echo des Montagnes », agréable hôtel que Paul et moi connaissons bien, pour y avoir séjourné à plusieurs reprises. Là, nous retrouvons sept autres adhérents de notre club, venus au rendez-vous depuis hier, de Saint-Etienne ou de sa région. Demain nous herboriserons ensemble.
Le 17 juillet, nous avons rendez-vous avec Denis Jordan à 14 h 45 devant l’église de Perrignier non loin de la Roche sur Foron. Dans ce secteur nous allons herboriser. Denis Jordan, signalons-le, a publié en 2015, un livre intitulé : « La flore rare et menacée de la Haute-Savoie », ouvrage à la fois bien documenté et agréablement illustré. Cette parenthèse refermée, revenons à l’herborisation projetée pour cet après-midi. Après avoir garé les voitures en un site sauvage non loin de Perrignier, nous entamons une grimpée parmi des prairies verdoyantes. Arrivés au sommet, non seulement nous continuons à nous intéresser aux plantes, mais aussi aux insectes, notamment aux sauterelles. De botanistes nous devenons entomologistes… De ce sommet, où certains se reposent, nous avons vue sur le Col de Cou que je connaissais sous la neige, de vacances hivernales. Puis après repos et découvertes d’insectes, redescente par un autre chemin. Arrivés sur une zone plane où coule un ruisseau près duquel est établie une petite auberge, continuation jusqu’à de hautes roches dont la base sera notre nouveau site d’herborisations avec bien entendu de nouvelles espèces. Après cela, Denis Jordan, pris par ailleurs, se voit contraint de nous abandonner. De toute façon, notre après-midi a été bien remplie ! Et, tout placidement, tout en discutant, nous nous en revenons aux voitures qui nous conduisent à Armoy où bientôt nous y dînons et passons une seconde nuit.
Le 18 juillet, au matin, les botanistes de Saint-Etienne, s’en vont à leur guise, revenir au bercail. Comme pour le voyage en Autriche, Lilia, bien entendu, s’en retourne avec nous deux. Comme la plupart du temps, nous ne sommes pas pressés de rentrer, nous allons encore visiter, à l’occasion herboriser. Et c’est ainsi qu’après la visite de la « Chartreuse du Reposoir », nous nous restaurons puis faisons un petit tour dans les parages. Après quoi, reprenant la route, nous nous élevons toujours plus, longeons sur quatre kilomètres les flancs de la chaîne du Bargy, rappelant à Paul et moi, de bien vieux souvenirs. Puis dans les parages de la Colombière, nous effectuons une courte et ultime herborisation. Et enfin à Saint-Etienne, pas trop tard, nous arrivons.
Views: 17