Encore une fois le soleil brillait et magnifiait les paysages qui s’offraient à nous mais pouvait rendre les dénivelés un peu plus pénibles qu’ils ne l’étaient déjà… A peine la voiture garée au parking obligatoire, en bas, un beau raidillon à travers les prairies nous laissait espérer de nouvelles découvertes.
Le replat, immédiatement sous le barrage nous livrait une nouvelle Véronique, pas encore aperçue jusque là : la Véronique de Gouan, Veronica ponae Gouan.
A côté, une belle population de Pavot du Pays de Galle
Et toujours à côté, dans la hêtraie, la Valériane des Alpes
Plus loin, longeant la rive du lac, nous traversons une zone humide riche en Pédiculaire mixte ou Pédiculaire des Pyrénées. Une véritable endémique des Pyrénées.
Les Grassettes à grandes fleurs étaient omniprésentes sur pratiquement toutes nos excursions. Ici, les feuilles chargées d’insectes collés sur les poils glanduleux nous rappelaient que en milieu oligotrophe (peu riche en matière organique), ces plantes devaient trouver d’autres voies pour subvenir à leurs besoins vitaux.
Toujours dans cette zone marécageuse, la Tofieldie à calicule montrait ses courtes grappes ovoïdes blanc-jaunâtre
La hêtraie nous livrait des plantes préférant l’ombre, telle cette éricacée
Dans une zone à nouveau un peu plus humide : le Cirse des ruisseaux
et dans le même milieu, la très fréquente Valériane des Pyrénées
De nouveau dans un espace ouvert :
En lisière de bois, de nombreux Rhododendrons ferrugineux.
Nous arrivons au niveau du premier lac et décidons de reprendre des forces au pied d’un gros éboulis.
Après avoir repris des forces, nous poursuivons l’ascension en direction des lacs supérieurs
Nous reprenons l’exploration sur le plateau
L’exploration se poursuit sur et autour des massifs rocheux surplombant le second lac