Dans les montagnes jurassiennes du 19 au 21 juillet, 8 participants.
Samedi 20, au matin, après avoir traversé Mijoux, nous voici au col de la Faucille où Henri note quelques plantes que voici : Aconitum vulparia, Adenostyles alliariae, campanula cochlearifolia, Cicerbita alpina, Veronica urticifolia, puis pendant que Michèle va demander dans une scierie comment aller à Borsattaz, il note encore Origanum vulgare, Prunella grandiflora, Trifolium alpestre, etc. Michèle, de retour, nous guide pour aller à la découverte des fameux sapins. Et voici le Candélabre dont il ne reste pour ainsi dire que la carcasse. Son voisin, le Benjamin, lui, est en pleine forme. Au retour, un relevé des plantes vues depuis les sapins jusqu’à la barrière où sont garées les voitures, est bien sûr réalisé. Parmi la vingtaine de plantes répertoriées, voici Aquilegia vulgaris, Betonica = Stachys officinalis, Campanula recta, Cephalanthera rubra, Monotropa hypopytis, Chenopodium bonus-henricus. La frontière refranchie, la D45 nous amène au Gravier où un abreuvoir et les fossés alentour sont ornés de magnifiques Mimulus guttatus. Deux kilomètres au-delà sur le pont qui franchit le ruisseau de l’Orb, arrêt. En dessous, un endroit marécageux donne asile à Cirsium rivulare, Deschampsia caespitosa, Filipendula ulmaria, Nuphar luteum, Phalaris arundinacea. Plus loin près du lieu de pique-nique, nous notons Gentianella ciliata, Geranium sylvaticum, Linum catharticum, Ranunculus platanifolius… Puis nous partons à la recherche de l’épicéa muté, merveille de la nature… Près de lui, dans une clairière de la pessière, Cicerbita alpina règne en maître. Nous empruntons alors un sentier le long duquel nous herborisons et relevons 63 espèces dont voici quelques-unes : Aconitum vulparia, Aruncus dioicus, Athyrium filix_foemina, Cardamine impatiens et pentaphyllos, Cirsium erisithales, Dryopteris dilatata, Heracleum sphondylium subsp alpinum, Homogyne alpina, Knautia dipsacifolia, Lysimachia nemorosa, Prenanthes purpurea, Thalictrum aquilegifolium, Veronica urticifolia… La journée se termine aux Auvernes où nous trouvons dans une tourbière d’une pessière clairsemée, la rarissime Calla palustris. L’accompagnent, l’andromède, l’oxycoccos, la camarine, l’airelle des marais. Voici donc une liste d’autre plantes que nous y avons rencontrées. Calluna vulgaris, des carex dont lasiocarpa, pallescens, Dianthus superbus, Eriophorum vaginatum, Galium uliginosum, Geum rivale, Maianthemum bifolium, Polygonum bistorta, Potentilla palustris, Salix repens, etc.
Vaccinium uliginosum
Dimanche 21, nous devons explorer les abords du plus haut lac du Jura, le lac de Lamoura, à 1150 m d’altitude. Un caillebotis de bois permet d’ailleurs de parcourir ses rives en partie. Un long relevé est établi, comportant même des espèces franchement aquatiques. Voici donc quelques taxons extraits de la liste : Aconitum napellus, Betula pubescens, Cardamine amara, Dactylorhiza incarnata, Geum rivale, Hippuris vulgaris, Juncus articulatus, effusus et filiformis, Luronium natans, Silene flos-cuculi, Parnassia palustris, Ranunculus trichophyllos, Salix purpurea, Swertia perennis. Maintenant Jean et Ninette nous conduisent dans les bois de Prémanon qu’ils connaissent bien et où nous allons, après nous être restaurés, examiner la flore et de nouveau dresser encore une liste de laquelle nous extrayons Asplenium trichomanes, Cardamine heptaphylla, Melampyrum sylvaticum, Orthilia secunda, Platanthera chlorantha, Rubus saxatilis, Sambucus ebulus. Départ ensuite pour le lac de Bellefontaine, situé lui à 1092 m d’altitude, semblable à celui de Lamoura mais dont on ne peut atteindre le rivage qu’en un seul point. Une liste y est dressée, toutefois moins intéressante que celle du précédent lac. Elle comporte tout de même 9 carex ! Voici cependant quelques plantes tirées de cette liste : Bartsia alpina, Calamagrostis epigeios, Carex fulva, Filipendula ulmaria, Ranunculus aconitifolius, Succisa praemorsa, Trollius europaeus. Pour terminer, tous nos chaleureux remerciements à Monsieur Prost qui nous a si gentiment communiqué les noms de lieux à visiter ainsi que l’emplacement de Calla palustris par exemple.
Views: 23