28 juin 2016. Deux excursions à proximité du Mont Granier : Col de l’Alpette et Col du Granier.
Le lendemain Mardi 24 juin, sous la conduite d’Anne, remise de son accident de l’an dernier, nous effectuons la montée au col de l’Alpette (1547m), une des portes d’accès à la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse et à l’ascension du Mont Granier.
Extrait de l’article de Wikipedia consacré au Mont Granier : Le mont Granier est un sommet situé dans les Alpes françaises, entre la commune de Chapareillan (département de l’Isère) et celle d’Entremont-le-Vieux (département de la Savoie), limitant au nord-est le massif de la Chartreuse. Il domine la vallée du Grésivaudan et la combe de Savoie de sa face est d’une part, et la cluse de Chambéry de sa face nord d’autre part.
Cette face nord est constituée d’une falaise de près de 900 m de hauteur, apparue dans la nuit du 24 au 25 novembre 1248 à la suite d’un gigantesque glissement de terrain ayant fait disparaître une partie de la montagne. C’est probablement le plus grand éboulement connu de l’histoire de l’Europe. Le nombre de victimes est estimé à près de 1 000, et cette catastrophe a donné naissance à l’une des plus grandes falaises calcaires de France avec 700 mètres d’à-pic.
Le mont Granier domine le col du Granier, qui relie la vallée des Entremonts à la cluse chambérienne.
Col de l’Alpette
La montée est rude, mais se déroule en forêt ou nous pouvons observer de nombreuses espèces, Orchidées, Pyroles, Lathyrus vernus, Lilium martagon, Aconits etc.., dont beaucoup sont passées ou pas encore fleuries. Au sommet sur les prairies situées au dessous du Mont Granier, les dents des bovins et des moutons ne nous ont laissé que peu de plantes. Malgré tout, sous et sur les rochers nous pouvons satisfaire notre envie d’identifier et de photographier des fleurs.
Col du Granier
Nous profitons de la proximité du Col du Granier pour visiter un “Hotspot” connu de tous les passionnés d’orchidées français. Bien sûr, la période est un peu tardive et nous craignons de ne pas pouvoir observer les célèbres Sabots de Vénus en fleur. Mais Anne, bien qu’un peu sceptique sur nos chances de pouvoir encore observer des Sabots de vénus encore fleuris, nous guide jusqu’au lieu fatidique.
Très satisfaits de nos trouvailles et assoiffés par notre longue journée, nous décidions de rejoindre le col tout près où un bistrot un peu chargé en souvenirs “made in china” au goût parfois douteux, nous servit une bière dont les effets furent un peu surprenants…
Depuis le parking de cet établissement nous avions une très belle vue du Granier et de son récent éboulement.
Sur ce même parking, une forte population de berce du caucase (redoutable invasive aux dires de Victoria) surprit le groupe par sa taille imposante bien qu’encore en cours de croissance.
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