Dans les Alpes helvetico-italiennes du 17 au 31 juillet 2000

9 participants.

Le 17 juillet, à l’hôtel Römerhof, arrivent à 17 h 30 Françoise et Gérard C. Au complet nous partons faire un tour dans l’ancien village typique comportant encore de vieilles maisons de bois et des vignes curieuses. Tout en cheminant nous notons quelques plantes telles Trifolium fragiferum, Galinsoga parviflora, Viburnum opulus, Pimpinella major etc.

Mardi 18, dès le matin, direction du Simplon. A la sortie du tunnel, arrêt pour la première herborisation de la journée au cours de laquelle nous notons quelque 70 espèces dont nous présentons une petite trentaine que voici: Alchemilla xanthochlora, Aspidium lonchitis, Astragalus alpinus, Bartsia alpina, Botrychium lunaria, Campanula barbata, Carex ferruginea et leporina, Centaurea nervosa, Chaerophyllum aureum, Caeloglossum viride, Crepis aurea, Dianthus carthusianorum, Geum montanum, Hieracium villosum, Homogyne alpina, Hypochoeris uniflora, Leontodon hispidus, Loiseleuria procumbens, Phyteuma hemisphericum et orbiculare, Pseudorchis albida, Pulsatilla alpina subsp apiifolia, Saxifraga aizoides, Silene nutans, vaccinum myrtillus et vitis-idaea. Puis de nouveau en voiture pour nous arrêter guère plus haut, afin d’admirer neiges et glaciers. Puis à Varzo nous prenons la petite route de San Domenico traversant une belle forêt. C’est dans cette forêt que nous avons la chance de trouver une agréable aire de pique-nique, bien aménagée. Après nous être restaurés, nous reprenons la route qui nous conduit à la petite station de vacances. Y laissant les voitures, nous cheminons maintenant le long du sentier où laconiquement s’égrènent des noms de plantes dont voici : Allium vineale, Astragalus penduliflorus, Carduus defloratus, Cirsium acaule, Deschampsia caespitosa, Epilobium montanum, Euphorbia dulcis, Fragaria vesca, Gentiana lutea, Hedysarum hedysaroides, Lamiastrum galeobdolon, Laserpitium halleri et latifolium, Polygonatum verticillatum, Seseli libanotis, Stachys sylvatica, Thalictrum foetidum, Trifolium rubens. Nous parvenons bientôt à un site déboisé, défriché, à partir duquel nous faisons demi-tour. Revenus à San-Domenico, nous pensions y trouver une jeep à louer pour atteindre Alpe Veglia, mais cela n’est possible que les week-ends. Alors de nouveau en voitures, nous empruntons une piste étroite et un peu plus haut nous nous garons près du torrent Carasca et à pied nous nous engageons sur un raide sentier, lequel nous offre des vues de montagnes nous enthousiasmant. Autour de nous par contre, les prairies fauchées sont peu favorables à la prospection. Nous notons malgré tout, Alnus viridis, Rumex scutatus, Potentilla erecta, Aconitum vulparia. Départ pour nous en retourner à Brigerbad. Un seul arrêt, face au long hospice, nous permet de réaliser une ultime herborisation où vingt plantes seront relevées et parmi elles Aster bellidiastrum, Epilobium anagallidifolium, Myosotis alpestris, Pedicularis tuberosa, Rumex alpinus, Silene pusilla, Tofieldia calyculata, Vaccinium uliginosum.

Brigerbad
Galinsoga parviflora
Viburnum opulus
Vers le col du Simplon
Vers le col du Simplon
Vers le col du Simplon
Vers le col du Simplon
Alchemilla vulgaris ssp xantochlora
Astragalus alpinus
Campanula barbata
Geum montanum
Hieracium villosum
Hypochoeris uniflora
Loiseleuria procumbens
Pseudorchis albida
Pulsatilla alpina ssp apiifolia
Silene nutans

Mercredi 19, à 8 h 30, départ de Brigerbad et direction du Nufenenpass. Pour cela nous empruntons la verdoyante vallée de Binn où nous traversons de jolis et typiques villages. Puis nous roulons dans une forêt de mélèzes aux épicéas mêlés où, depuis les clairières nous pouvons admirer de beaux paysages de montagnes. Cette vallée est très belle mais les fleurs aperçues sont banales. Alors au terminus nous faisons demi-tour et nous nous arrêtons au pied d’une falaise aperçue en montant. Voici un échantillon des plantes relevées : Campanula spicata et trachelium, Teucrium montanum, Sedum album et rupestre, Gypsophila repens, Linum tenuifolium, Digitalis lutea, Galium corrudifolium, et la très rare Matthiola valesiaca déjà fructifiée. Voici encore Leontodon hispidus, Achnatherum calamagrostis, Hippocrepis comosa, Epilobium angustifolium. Après cela nous rejoignons la route principale longeant la voie ferrée. Une vingtaine de kilomètres au-delà nous l’abandonnons pour prendre celle du Val Bedretto. Beaucoup d’eau, de cascades, d’impénétrables fourrés d’aulnes verts, Alnus viridis. Deux ou trois kilomètres avant Nufenenpass, arrêt pique-nique parmi des rochers. Le repas terminé, c’est comme de coutume, un moment d’herborisation, qui tout de même permet de relever une bonne cinquantaine de plantes parmi lesquelles : Achillea moschata, Adenostyles glabra, Bupleurum stellatum, Cardamine resedifolia, Gentiana nivalis, Ligusticum mutellinoides, Myosotis alpestris, Peucedanum ostruthium, Rumex scutatus, Saxifraga exarata, Sedum alpestre et atratum, Sempervivum montanum, Silene rupestris, Valeriana tripteris, Veronica fruticans. Nous repartons ensuite pour nous arrêter guère plus haut, un peu avant le col. Voici ce que nous retenons de la prospection : Arabis alpinum, Doronicum clusii, Linaria alpina (toute violette), Soldanella pusilla. Enfin nous voici au Nufenenpass qui ne nous livre qu’une quinzaine d’espèces dont Carex curvula, Juncus jacquinii, Minuartia sedoides, Veronica bellidifolia. Le col franchi, direction d’Airolo où nous empruntons la grand-route d’Andermatt passant par le Saint-Gothard. A partir de là, nous empruntons un paysage désolé où ce ne sont de partout que blocs de rochers. Soudain en dessous de nous une ville apparaît : Hospental. De chaque côté de la route des mulgédies mêlées aux Astragalus glabra. Puis remontée en direction de l’Oberalppass. Une voie à crémaillère serpente le long de la route. Et que de paravalanches ! Et nous voici au col à 2044 mètres. A Disentus Muster nous abandonnons de nouveau la voie principale et enfin parvenons à Lukmanierpass ou en italien Passo del Lucomagno, à 1916 mètres d’altitude. Derrière l’hospice, malgré le froid, nous herborisons dans une zone très riche car curieusement s’y mêlent gypses et dolomies, marnes métamorphisées et roches siliceuses telles granites et gneiss. De la longue liste dressée nous extrayons : Alchemilla hoppeana, Calluna vulgaris, Campanula cochlearifolia, Carex foetida et panicea, Dryas octopetala, Empetrum nigrum subsp hermaphroditum, Erigeron uniflorus, Eriophorum vaginatum, Gentianella germanica et tenella, Lepidotis inundata, Minuartia verna, Oxytropis campestris, Pedicularis kerneri, Rhododendron ferrugineum, Saxifraga caesia. Un ou deux kilomètres plus bas que le col, de très beaux pins de montagne ! Puis après avoir longé la vallée Santa Maria, nous pénétrons à Olivone où nous prenons pension.

Vallée de Binn
Vallée de Binn
Vallée de Binn : épouvantail
Campanula spicata
Campanula trachelium
Teucrium montanum
Anthericum liliago
Alnus alnobetula
En dessous du Nufenenpass
Antennaria dioica
Buplevrum stellatum
Ligusticum mutellinoides
Silene rupestris
Nufenenpass
Linaria alpina
Leucanthemopsis alpina
Juncus jacquini
Minuartia sedoides
Carex foetida
Dryas octopetala
Erigeron uniflorus
Gentianella tenella
Minuartia verna
Oxytropis helvetica ex gaudini
Pedicularis kerneri

(suite)

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