Que se passe-t-il près de chez nous ?
Cet espace est destiné à accueillir vos photographies réalisées près de chez vous, dans le cadre du confinement auquel nous sommes à nouveau astreints. Bien sûr nous sommes tous déçus de ne pouvoir nous rencontrer, partager de bons moments, se remémorer nos observations remarquables… mais il y a aussi de belles plantes à observer dans notre environnement immédiat.
Alors, faites-nous partager vos observations. Cet espace vous est ouvert jusqu’à ce que nous recouvrions notre faculté de nous déplacer et de nous réunir. Adressez-moi vos observations, je me chargerai de les mettre en ligne.
Nous débutons cette série avec la participation de Maryline (qui a un peu dépassé les limites fixées à cet exercice mais qui a réalisé ces observations juste avant les interdictions…).
Ses pas l’ont guidée aux limites des départements de la Loire et du Puy-de-Dôme, au Col de Baracuchet, à 1264 m. d’altitude. L’ambiance montagnarde est bien présente dans ses clichés.


Flora Gallica distingue deux sous-espèces, la sous-espèce caerulescens et la sous-espèce virens (Tabouret verdoyant). Sur la base de ces photos, il n’est pas possible de les attribuer à l’une ou l’autre car le seul critère distinctif réside dans la présence de rejets stériles dans la sous-espèce virens.


Cette Cypéracée se rencontre dans les marais tourbeux acides des massifs montagneux : Ardennes, Bretagne, Vosges, Jura, Alpes, Massif Central large et Pyrénées orientales.
Cette Linaigrette se distingue facilement de toutes les autres par le fait qu’elle porte un seul épi sessile, sans bractée et surtout par sa feuille supérieure qui forme une gaine fortement renflée jusqu’à sa maturité. Sur la seconde photo on aperçoit clairement les stigmates dépassant les bractées

Cet arbuste de la famille des Cupressacées pousse dans toute la France, de 0 à 2200 m.
Il se distingue de la sous-espèce nana (Genévrier nain) qui pousse au-dessus de 1300 m d’altitude et jusqu’à 3200 m par sa taille plus réduite (50 cm de haut et jusqu’à 4 m à l’horizontale) et par la position des feuilles souvent courbées sur les rameaux qui les portent

Cette Myrtille, de la famille des Ericacées, pousse dans les landes froides d’altitude, les tourbières asséchées particulièrement des Vosges, Jura, Alpes et Sud du Massif Central, entre 200 et 2400 m.

Cette belle plante de la famille des Amaryllidacées pousse un peu partout en France dans les sous-bois, prairies et pelouses plus ou moins humides, sauf en Provence orientale où elle est remplacée par la sous-espèce provincialis.
Maryline nous adresse le fruit de sa dernière promenade sur les bords du ruisseau de Grangent, le 11 avril.

Polygonatum multiflorum (L.) All. Asparagacées Polygonate multiflore, Sceau-de-Salomon commun, Sceau-de-Salomon multiflore, Genouillet, Muguet de serpent… Bois, haies, dans presque toute la France ; nul dans la région méditerranéenne. Les fleurs, 2-6, sont pendantes sur chaque pédoncule.


Anemone nemorosa L. Renonculacées. Anémone des bois, Anémone sanguinaire, Anémone sylvie, Bassinet blanc, Bassinet purpurin, Casse-verres, Fausse Anémone, Fleur du vendredi saint, Pâquette, Senic, Sylvie, Tourne-midi

L’anémone des bois, prise à l’intérieur, même à petite dose, produit de grands ravages comme poison âcre et irritant. On cite plusieurs exemples de mort causée par l’ingestion de cette plante. Les habitants du Kamtschatka en expriment le suc pour empoisonner leurs flèches. (Extrait de Traité Pratique et Raisonné des Plantes Médicinales Indigènes Par F.-J. CAZIN 1868)

Ficaria verna Huds. Renonculacées. Éclairette, Ficaire, Ficaire fausse renoncule, Herbe au fic, Renoncule ficaire

La plante à l’état adulte est toxique en cas d’ingestion crue et potentiellement mortelle pour les animaux de pâturage et d’élevage tels que les chevaux, les bovins et les moutons. Pour ces raisons, plusieurs États américains ont interdit la plante répertoriée comme une mauvaise herbe nuisible. Cette toxicité explique que la ficaire est, comme les renoncules, un symbole de danger dans le langage des fleurs. (Extrait de wikipedia)

Carpinus betulus L. Bétulacées. Charme, Charme commun, Charmille.

C’est une plante dont les fleurs sont utilisées pour faire un des élixirs du docteur Bach (Hornbeam). C’est la fleur de la procrastination, utilisé pour ceux qui ont tendance à remettre au lendemain.

Glechoma hederacea L. Lamiacées Courroie de saint Jean, Gléchoma faux lierre, Gléchome lierre terrestre, Glécome Lierre terrestre, Lierre terrestre, Lierre terrestre commun

C’est une plante anti-inflammatoire, antiseptique, béchique (contre la toux sèche), cicatrisante, émolliente, tonique, vulnéraire. Le lierre terrestre contient des principes actifs intéressants et qui sont facilement captés soit par l’eau (pour des infusions) soit par l’alcool (pour une teinture mère). Sous ces deux formes, le lierre terrestre soigne la plupart des affections des voies respiratoires (asthme, bronchite, grippe, rhume…). (Extrait du magazine Plantes et santé)
Victoria partage avec nous quelques observations réalisées près de chez elle :





Isabelle est retournée au Suc de Clava et a pu observer une petite population d’Anacamptis morio, appelé aussi Orchis bouffon. Cette Orchidacée se reconnaît facilement aux fortes nervures vertes qu’elle porte sur le casque.



Françoise nous adresse une modeste contribution : Anthoxantum odoratum L., la Flouve odorante ou le foin dur ou encore le Chiendent odorant. Cette poacée se rencontre dans les près, bois et pâturage de toute la France


Maryline, toujours très active, nous fait partager ses dernières observations à proximité de chez elle, sur la commune de Roche la Molière.




Il permettrait aux moutons de s’immuniser contre les morsures de vipère : la spartéine présente dans cette plante rendrait le venin de vipère inoffensif (cf. wikipedia).


C’est une plante qui a été utilisée comme tinctoriale. La tige fleurie contient des substances diurétiques, purgatives et sudorifiques


L’ajonc est l’une des plantes constitutives des élixirs des fleurs de Bach, utilisée en cas de découragement, de désespoir ou de pessimisme.

Depuis la Vendée où je me trouve pour une quinzaine de jours, je vous présente quelques plantes communes ici et moins présentes, voire absentes, dans la Loire et la Haute-Loire.








Toujours en balade dans le Pilat, dans un rayon de 10 km autour du Bessat, Isabelle est ‘tombée’ sur une population de plus d’une centaine d’Orochis bouffon (Anacamptis morio (L.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase), sur la commune de Colombier


Maryline nous adresse une nouvelle série photographiée pour partie dans le secteur des Revotes à saint Victor sur Loire ou, pour la fumeterre, à Roche la Molière.







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